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3 résultats trouvés pour Arbrefontaine

Armoiries communales


Au moment ou j'écris ces lignes, l'attribution d'armoiries à une commune est régie par l'Arrêté de l'Exécutif (AE) du 8 août 1988 fixant la procédure de reconnaissance des armoiries, sceaux et drapeaux des villes et communes ; modifié par l'AE du 26 février 1991, portant essentiellement sur le fait que l’avis des Archives générales du Royaume n’est plus requis en la matière.

On trouvera copie du premier cité, sous format .pdf, en annexe.

Les armoiries de Lierneux - concédées en 1991, soit bien après la fusion des communes - y répondent. Celles de Bra, antérieures, ont été concédées sous un autre régime. Plus strict, même s'il était déjà loin de faire l'unanimité chez des héraldistes.

Et l'on reconnaîtra aux édiles d'Arbrefontaine, faute d'avoir jamais disposé d'armoiries ni de sceau reconnus, l'élégance et le mérite de n'avoir point cédé à la tentation d'armoiries loufoques - utilisées sans l'ombre d'une concession légale, à l'occasion - dans laquelle tant d'autres sont tombés.

BRA1

"Deux écus géminés : le premier fascé d'argent et de sable de six pièces au franc-quartier, à dextre, d'or à la rose de gueules boutonnée d'or et feuillée de sinople ; le second d'argent au loup passant au naturel, les écus placés devant une Vierge nimbée, une couronne à trois fleurons sur la tête, les pieds sur un croissant de lune, tenant de la dextre un sceptre et de la senestre l'Enfant Jésus également nimbé, dans une gloire, le tout d'or."

Tag arbrefontaine sur Patrimoine et Histoire en val de Lienne Armoir10

Ces armoiries ont officiellement été concédées par l'Arrêté du Régent du 18 novembre 1948, modifié le premier mars 1949.

Le premier écu est celui de la famille de Bra et le second - qui rappelle le lien existant entre la terre de Bra et la haute cour de justice de Stavelot - représente le loup légendaire de saint Remacle, non bâté.

LIERNEUX2

"D'argent à la croix de saint-André de gueules, à un loup passant de sable, bâté, les paniers remplis de pierres au naturel, brochant sur le tout."

Tag arbrefontaine sur Patrimoine et Histoire en val de Lienne Armoir10

Ces armoiries ont été officiellement concédées par l'A.R. du 18 décembre 1991.

Elles combinent la croix de saint André avec le loup bâté de saint-Remacle. La croix est issue d'un sceau utilisé à Lierneux au début du XVIIIe siècle, et le loup évoque le lien avec la principauté-abbatiale de Stavelot-Malmédy*.


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Hasthags : #Arbrefontaine #Bra #Lierneux #armoiries

Note :

*De mon point de vue elles ne sont pas des plus heureuses, héraldiquement s'entend. Tant qu'à prendre des libertés légalement validées, une alternative eut été le recours à "un écartelé : aux 1. et 4. fascé d'argent et de sable de six pièces au franc-quartier, à dextre, d'or à la rose de gueules boutonnée d'or et feuillée de sinople, qui est de Bra ; aux 2. et 3. d'argent à deux saumons adossés de gueules, qui est de Salm ; sur le tout d'argent à la croix de saint André de gueules bordé d'azur". La bordure d'azur évitait la superposition de métaux tout en évoquant la Lienne, les 2. et 3. aux armes de Salm permettant d'inclure explicitement Arbrefontaine par le biais de son histoire à défaut d'armoiries ou de sceau reconnus. Le tout étant, qui plus est, esthétiquement plus réussi me semble-t-il.

Sources :

par Chuipala
le Mer 8 Nov 2017 - 13:43
 
Rechercher dans: Période contemporaine
Sujet: Armoiries communales
Réponses: 1
Vues: 1797

État des lieux à la fusion des communes - 01/01/1977


Par l’arrêté royal du 17 septembre 1975, ratifié par la loi du 30 décembre 1975, le nombre de communes de Belgique passe de 2 359 à 596. La fusion est effective au 1er janvier 1977.

L'entité de Lierneux est dès lors composée de trois sections :

  • Lierneux : moins Provedroux, Salmchâteau* et Joubiéval, rattachés à la commune de Vielsalm.
  • Arbrefontaine : moins Goronne, rattaché à la commune de Vielsalm.
  • Bra : moins Monchenoulle et La Gotale, rattachés à la commune de Manhay.

La superficie totale de la nouvelle entité est de ± 8.750 Ha.

Recensement par section :

  • Lierneux compte alors 2.709 habitants, dont 1.316 hommes et 1.393 femmes ;
  • Bra en recense 417, dont 211 hommes et 206 femmes ;
  • Arbrefontaine 265, dont 140 hommes et 125 femmes.


* Par "Salmchâteau" il faut entendre la portion comprise entre la rive gauche du Glain et la rive droite du Golnay, parfois désignée en tant que "Salmchâteau-Lierneux".

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#fusion #Lierneux #Bra #Arbrefontaine #population

Sources :

  • "Bulletin d'Information" - Commune de Lierneux - Avril 1977.
  • "Vielsalm et ses environs" - Gaston Remacle - AC Vielsalm ed. - Vielsalm 1957
  • https://vielsalm.blogspot.be : le blog de Georges Benoit.

par Chuipala
le Dim 5 Nov 2017 - 19:49
 
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Sujet: État des lieux à la fusion des communes - 01/01/1977
Réponses: 0
Vues: 1187

Le meunier d'Arbrefontaine.


Pierre Lawarée, un meunier très aisé, habitait un superbe moulin d'Arbrefontaine. Il était célibataire, et une parente s'occupait du ménage.

Les villageois n'aimaient guère notre homme ; qui avait naguère séduit Catherine, jeune femme naïve, en lui promettant le mariage. Avant de l'abandonner, sitôt enceinte de ses œuvres, dans le besoin et dans la honte. La malheureuse habitait à présent Haute-Bodeux, gagnant sa subsistance et celle de son enfant d'une façon dure mais honnête.

Or, à cinquante ans sonnés, le meunier tomba malade. Sa ménagère, mise dans la confidence par le médecin et qui lorgnait sur l'héritage, se garda bien de lui révéler la gravité du mal. Ce n'était qu'une mauvaise fièvre, disait-elle, qui passerait d'elle-même. Il n'en fut rien, bien sûr. Et ce fut seulement lorsque Pierre Lawarée, sentant sa fin venir, l'eut couchée sur son testament, qu'elle fit la seule chose qu'il restait à faire : appeler le curé au chevet du mourant.

Le prêtre entendit la confession du meunier, et lui recommanda instamment de réparer l'injustice. Pierre promit donc solennellement d'épouser Catherine avant sa mort, et d'en faire son héritière.

Aussitôt le curé envoya Colas, le valet, vers Haute-Bodeux afin d'en informer Catherine. Mais le cheval du maisse étant fourbu il dut s'y rendre à pied, par de mauvais chemins que la fonte des neiges rendait plus difficiles encore. Qu'importe : Colas, heureux de participer au salut de son maître et au bonheur de deux êtres sur cette terre, se mit en route dans les giboulées.

C'est trempé, et crotté des pieds à la tête à force d'avoir glissé dans les fondrières, qu'il arriva en lisière des fanges de Reharmont. Celles-ci, plus traîtresses que jamais, menacèrent de l'engloutir au premier pas. Et Colas ne devait pas se forcer pour entendre, dans la bise, le fracas du ruisseau en débâcle qu'il lui faudrait franchir ensuite. S'il arrivait jusqu'à ses berges.

Alors notre Colas s'en remit à la bienveillance du grand saint Hubert. Et il pria si bien que le Cheval Hora n'attendit même pas la fin de son oraison pour apparaître : "Gloire au grand saint Hubert !" fut la salutation.

Colas ne dut pas réfléchir bien longtemps pour comprendre qu'il s'agissait du fameux destrier du saint, protecteur de l'Ardenne et des Ardennais. Ni pour sauter sur son dos ; ni, à peine en selle, pour se retrouver à Haute-Bodeux. Juste devant la masure de Catherine.

Celle-ci, mise au courant du serment fait par le meunier, et regardant son enfant, saisit la main tendue par Colas. Hora les conduisit tous trois devant le moulin, en moins de temps que met la foudre pour tomber. Puis il hennit de joie et disparut.

Personne ne sut jamais ce qui se dit, entre Pierre et Catherine. Mais le prêtre, resté au chevet du meunier pour parer aux noirs desseins de sa parente, ne tarda pas à bénir leur union. Pierre Lawarée expira le lendemain, dans un repentir sincère et sous un ciel tellement dégagé que le village tout entier y vit un signe.

Catherine et son fils s'installèrent au moulin, où ils vécurent heureux ; et d'autant plus estimés qu'ils prirent soin de Colas jusqu'à son dernier souffle. Et même au-delà, puisqu'ils firent construire une belle et grande chapelle à Reharmont, en sa mémoire et en l'honneur de saint Hubert.

Hora, lui, lit en ce moment même par dessus mon épaule. Et il approuve à ce point cette adaptation du texte original qu'il compte bien en porter un exemplaire à sa mère, Épona.

En val de Lienne, le 11 octobre 2017.


#Arbrefontaine #légendes #Reharmont

Source :

Ce texte est une adaptation, fidèle sur le fond, de celui que l'on peut trouver dans la première édition en français de Wintergrün ( Musée "En Piconrue" éditeur, Bastogne 2003 ) et dont la source est le Journal de Bastogne des 17 et 24 janvier 1892. Titre original : "Le mariage sur le lit de mort".


par Admin
le Mer 11 Oct 2017 - 13:02
 
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Sujet: Le meunier d'Arbrefontaine.
Réponses: 0
Vues: 742

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